17 novembre 2006
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Bravo à Anne, Brigitte, Laurange et Caloue qui ont trouvé la bonne réponse ! Et merci à Relly de ne pas avoir lâché le morceau. :)
Bilou qui s’attendait au pire risque d’être déçu... les chinois n’ont rien détourné cette fois, et je n’ai pas fait d’expérience farfelue !
Ces drôles de petites choses pourpres à la forme pyramidale sont en effet des graines d’achiote (du nahuatl « achiotl »), appelées aussi roucou, rocou, ou annatto, et issues d’un arbre, le rocouyer (« annatto tree »).
L’achiote - prononcer « atchioté » - trouve ses origines en Amérique : connu depuis toujours dans la cuisine mexicaine ; les peaux-rouges l’utilisaient, eux, pour leurs peintures corporelles (d’où leur nom, hehe).
Aujourd’hui il est un colorant reconnu partout dans le monde sous le nom moins exotique d’E160b ; toujours utilisé dans la préparation de base des plats mexicains (la cochinita pibil dans le sud est du pays - Yucatán, Campeche, Quintana Roo - parmi tant d’autres !) ; et désormais employé comme condiment aux Philippines...
Plus près de chez nous, ajouté à l’eau de rinçage de la croûte du fromage, il donne au Livarot sa jolie couleur orangée !
Enfin, dans le commerce, on le trouve sous forme de graines, de poudre ou encore de pâte ; et on lui prête plusieurs vertus (en dépit de son pouvoir allergène) : antioxydant ; antibactérien ; antivomitif, antinauséeux ; vermifuge ; il protège des rayons ultraviolets ; soigne les affections et brûlures de la peau, les piqûres d'insectes, apaise les maux de tête, etc...
Alors à vos peintures de guerre !
Sources : Toile d’épices et Wikipédia.