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21 juin 2005 2 21 /06 /juin /2005 00:00

Comme vous avez pu le constater, le bon chocolat « à croquer » se fait rare par ici, et il en est de même pour le chocolat à pâtisserie.

 

On trouve bien un ersatz de chocolat à gâteaux importé d’Australie... mais en lisant la liste des ingrédients au dos de l’énorme tablette jaune, j’ai eu quelques doutes.

 

Le goût est en effet plus proche du Hershey’s américain (qui sent la poussière, à mon goût !) : on pourrait peut-être en faire des pépites pour cookies, et encore... !

 

 

Ma copine Angélique ayant appris cela, m’imaginant privée de mousses et de merveilleux fondants au chocolat (c’est qu’elle me connaît bien la coquine ! :o) ), elle s’est sentie investie d’une mission, et quelle mission !!

 

 

Samedi soir (he oui, la poste chinoise n’a pas d’heure !), j’ai eu l’immense surprise de trouver dans la boîte aux lettres, un énorme paquet d’un kilo en provenance de France, contenant uniquement du chocolat !!!!!!

                                    

 

Nous avions déjà fait l’expérience de l’envoi de colis de chocolat dans le sens France-Mexique...

 

Lorsque le document de douane indiquait clairement qu’il s’agissait de chocolat, les colis étaient alors systèmatiquement ouverts et pillés !

 

On avait fini par déclarer des documents... mais il arrivait encore que les paquets ne nous parviennent pas entiers !

 

 

Mais étant donné que les douaniers chinois, eux, n’apprécient pas particulièrement le chocolat, le paquet est arrivé indemne, sans même avoir été contrôlé ! Ouf.

                                                

Quel ravitaillement... j’imaginais bien une ou deux tablettes, mais pas un kilo ! Et j’imaginais encore moins qu’un tel colis arriverait depuis Paris, jusque Pékin, en moins d’une semaine.

 

Alors là, je m’incline, et Angélique, ma sauveuse, je te dis MERCI BEAUCOUP!! :)))))

 

 

En attendant de pouvoir faire de la mousse au chocolat (batteur élèctrique introuvable à Pékin, et celui ramené de Taïwan nécessite un adaptateur, le courant étant différent...), et que le climat soit plus propice à la dégustation de fondants coulants au chocolat...

J'ai décidé de me lancer, hier soir, dans une recette de Clea : les crèmes chocolat-gingembre à l’agar-agar.

 

Clea m’avait été d’une aide précieuse lorsque j’avais voulu ramener de l’agar-agar de notre dernier voyage à Taiwan, les produits étant en japonais !

 

L’agar-agar est en fait un gélifiant 100% végétal et naturel (à base d’algues marines, dont la gracilaria verrucosa), au pouvoir beaucoup plus élevé que la gélatine animale (dont on ne sait pas réellement de quoi elle est composée).

 

L’agar-agar est présent dans l’industrie agro-alimentaire sous le nom de E-406, et on l’utilise également, sous le nom de gélose dans les secteurs du textile, du papier, de la photographie... de la pharmacie, et en dentisterie pour les empreintes dentaires.

 

Bref, suivons donc la recette de Clea... (ici)

 

        

 

Et voilà donc ce qu’on peut faire avec du bon chocolat et 2 grammes d’agar-agar...

                                       

 

Légèrement parfumées au lait de soja et délicatement aromatisées au gingembre, ces petites crèmes au chocolat sont vraiment délicieuses.

 

La texture, absolument pas gélatineuse, se rapproche plus de la mousse... incroyable, je vous dis !

 

Nous les avons largement appréciées servies bien fraîches et accompagnées de quelques tranches de bananes citronnées, par les 40 degrés qui règnent actuellement sur Pékin...

 

 

 

Merci Clea ! ;-)

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16 juin 2005 4 16 /06 /juin /2005 00:00

C’en est fini des fraises incroyablement parfumées qui nous venaient du sud de la Chine... au tour des cerises !

 

 

Celles que j’avais vues jusque là chez Carrefour devaient être importées de loin... à en croire le prix et le minuscule panier qui leur servait de présentoir.

 

 

Mais depuis 2 ou 3 semaines, une montagne de cerises trône au milieu du rayon de fruits, et à quel prix !

 

 

 

 

Oui oui, vous avez bien lu. 19,60RMB le kilo, c’est à dire moins de 2 euros !

 

Bon, ce ne sont pas des griottes... mais elles sont largement honorables.

 

La chair est plutot claire et ferme, peu juteuse et juste ce qu’il faut de sucre.

 

            

 

 

On en a mangé, congelé, et ce we elles auront très certainement l’honneur de finir en tarte ou en clafoutis !

 

 

En rentrant à l’appart. chargée de mes sacs... j’ai croisé ceci :

 

 

Ca reste assez fréquent à Pékin.

 

De petits producteurs de fruits et légumes viennent de la campagne, en « charrette », vendre leurs récoltes sur les « wet markets » pékinois, petits marchés locaux.

 

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16 juin 2005 4 16 /06 /juin /2005 00:00

Ayant découvert ce fruit récemment... il était temps que je vienne vous en parler un peu par ici.

 

 

C’est lors d’une de mes promenades chez Carrefour, que j’ai eu la surprise de me trouver nez à nez avec des nèfles.

 

De loin j’étais persuadée que la masse orange que j’apercevais depuis les aquariums du rayon poisson était une montagne d’abricots en promotion.

 

                                     

                                      wouarf, j'en profite pour vous faire visiter le "jialefu" de Pékin... ! :)

 

 

En m’approchant de très près, je me suis dit que ces abricots devaient avoir un problème « de fabrication » avec ce trou à l’extrêmité la plus plate du fruit (d’où la promotion ? :) )... ou bien alors que ça n’était pas des abricots.

 

Bingo ! Vous l’avez compris, c’était en réalité des nèfles.

 

 

Enfin, des « nèfles du Japon » (ou « bibaces »), c’est comme ça qu’on appelle ce petit fruit en France,

 

Malgré son nom, le néflier (l'eriobotrya japonica rosaceae pour les connaisseurs) est également originaire de Chine.

 

Ici son petit nom c’est le « loquat », et chez les Japonais il s’agit du « bi-wa ».

 

 

C’est un petit fruit qui mesure de 3 cm à 7 cm de longueur, sa surface est légèrement duveteuse, et la couleur de la peau varie entre le jaune pâle et l'orangé foncé.

 

                                       

 

La chair est juteuse, légèrement aigrelette, acidulée et rafraîchissante. Son goût rappelle un petit peu celui de la cerise ou de la prune.

 

Les fruits ne sont vraiment bons que cueillis bien mûrs, voir blets, sinon ils sont trop acides et la chair trop dure !

 

           

 

Malheureusement, ils se conservent assez mal et ne sont pas facilement transportables, car trop fragiles ; ce qui explique sans doute que les nèfles ne soient pas courantes sur les étals de nos marchés français !

 

 

Nous avons dégusté les fruits tels quels, natures, mais j’ai appris que l’on pouvait également les cuire ou les pocher et en faire des confitures et des gelées.

Clea, au pays de la nèfle, boit même du thé au "bi-wa" !

 

De plus, on doit à la nèfle un tas de propriétés bonnes à la santé !

 

Riche en vitamines B, C et en tanin, elle combat notamment les désordres intestinaux, comme la diarrhée, pour ne citer que celle-ci...

 

Alors avis aux voyageurs aventuriers : en plus du coca, il vous faudra désormais vous baffrer de nèfles pour lutter contre la tourista ! :)

 

 

Attention : les graines qui se trouvent dans le fruit sont toxiques !

 

Elles contiennent en effet de l’acide cyanhydrique... mais on ne peut pas les rater, comme vous pouvez le voir, elles sont très grosses, et laissent malheureusement peu de place à la chair...

 

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12 juin 2005 7 12 /06 /juin /2005 00:00

Dans le cadre de l’année de la France, le Salon du Chocolat fait son entrée en Chine.

Après sa création il y a 11 ans à Paris, 8 ans à New-York et 6 ans à Tokyo, de grands chocolatiers de France, de Belgique, de Suisse, d’Allemagne et même de Russie se sont réunis pour un week-end à Pékin pour notre plus grand plaisir !

                             

 

Nous ne pouvions évidemment pas rater l’évènement, qui se tenait ces 11 et 12 juin.

J’avais réussi à obtenir des invitations auprès d’un sympathique restaurateur français, et heureusement car l’accès ne se faisait que sur invitation.

Hier matin, nous pénétrons donc dans le hall du Grand Hyatt, un des plus prestigieux hôtels de Pékin, et manifestement, rien de l’organisation n’avait été laissé au hasard : une horde de chinoises en « uniforme » nous crie un « bonjour !!!! » archi strident.

Etonnant, euh... charmant. On nous donne un dépliant avec le programme ainsi que la liste des participants, et à nous le chocolat !!

Trois tonnes sont tout de même venues de France via Air China, on comptait bien en profiter.

En octobre dernier, alors que Chris était à Pékin (déjà), Hervé et Angélique m’avaient accompagnée au Salon du Chocolat à Paris.

C’était absolument immense, plus de 150 exposants sur 12 000m2, et plus de 100 000 visiteurs ! 

                       Salon du Chocolat - Paris 2004                                Salon du Chocolat - Paris 2004

 

Sachant qu’il s’agissait des mêmes organisateurs, nous nous attendions également à quelque chose d’important...

Finalement nous avons très vite fait le tour : 19 exposants seulement, dont 10 enseignes francaises, et pour les plus connues : De Neuville, Jeff de Bruges, Cacao et Chocolat, Le Petit Boulé (Hévin), Pralus...

Le but principal du salon était quand même de faire découvrir les (bons) chocolats au Chinois, et accessoirement de ravitailler les exilés en manque... :)

 

                             

Chaque stand était donc pourvu d’une interprète chinoise « empruntée » à l’école des langues étrangères de Pékin.

Pendant cette matinée nous avons vu quasi exclusivement des occidentaux de la communauté expatriée, et seulement quelques chinois, curieux de goûter à ce fruit, d’autant plus précieux par ici.

Il est reconnu que les desserts ne sont pas le fort des Chinois... et pour cause, ils n’apprécient pas le sucre ! Les rares fois où Chris a proposé à ses collègues Chinois des gâteaux ils ont poliment accepté, mais n’ont pas aimé du tout. Alors le chocolat... !

En discutant avec une des exposantes, nous avons appris que les chocolats au lait, aux fruits, fruits secs... etc, n’avaient pas eu de succès, trop sucrés, mais que les chocolats très forts en cacao (99%) avaient beaucoup plu, pas étonnant.

D’ailleurs (petite parenthèse), le seul qui semble avoir compris comment vendre du sucré aux Chinois, c’est Mc Do !

A la base, déjà fanas de glaces, ils sont devenus complètement accros à celles que vend le fast-food américain : en cornet style « italienne », en pot, mc flury aux bonbons colorés... Au même titre que les « mc drive », il y a ici des « points de vente rapide » (juste un guichet-fenêtre) qui vendent exclusivement des desserts glacés.

Mais ce qui nous intéresse nous, c’est le chocolat et rien que le chocolat. :o)

Alors après la petite déception de découvrir si peu de stands... nous avons assisté à une conférence qui nous a reconcilié avec ce salon pékinois : « Le mariage du vin et du chocolat ».

                              

 

Les deux intervenants, un oenologue français, Gérard Colin (à gauche sur la photo), travaillant en Chine à Shanxi Grace Vineyard, et François Pralus (à droite), artisan chocolatier de la Loire, nous ont révélé des choses très intéressantes.

Nous avons découvert que le vocabulaire employé dans l’univers du vin s’appliquait aussi parfaitement à celui du chocolat : rétro-olfaction, épices, rondeur, robe, parfum de humus, de bois, de sous-bois, potentialisation du vin par le chocolat, caudalies et autres longueurs en bouche...

                      

                                                                                                                    

                        Les chinois se sont même prêtés au jeu !                   

Et nous avons été très agréablement surpris de découvrir trois délicieux mariages.

Le premier, un Muscat doux rosé (2004), Shanxi Grace Vineyard, se mariait admirablement à un chocolat provenant de Java (Indonésie), doux mélange très long en bouche.

Le second, mon préféré, un vin rouge Premium (2002) (merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon), Shanxi Grace Vineyard, accompagnait un chocolat de Wanuatu (île du Pacifique), dont les fèves avaient été séchées sur des feuilles coco...

La force du vin contrastait parfaitement avec la légère amertume du chocolat, faisant exploser en bouche des notes de fruits rouges. Alchimie parfaite. Une véritable révélation !

Et enfin, un vin de riz chinois jaune (une tradition qui remonte à plus de 5000 ans), dont la couleur et le parfum faisait penser au vin jaune du Jura (merci Seb !). Il était, au goût, beaucoup plus fort en alcool. Celui ci se mariait là aussi parfaitement à une cacahuète enrobée de chocolat praliné, recouvert de chocolat amer.

 

                              

                                Muscat doux rosé, 2004, Grace Vineyard

 

Nous ne pouvions pas repartir les mains vides... et les 38 degrés extérieurs n’ont pas réussi à nous dissuader.

    

 

Les prix étaient particulièrement élevés. Des tablettes de chocolat que j’avais repérées à Paris au salon 2004, vendues 18 euros, étaient ici affichées à 300RMB (30euros).

Allez, on mangera moins de Nutella ! ;-)

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9 juin 2005 4 09 /06 /juin /2005 00:00

Un dernier tour sur mes blogs préférés avant d'aller retrouver cette bougresse de Morphée...

Je clique sur le lien qui m'amène au blog de Pierre Haski, correspondant permanent du journal Libération à Pékin, et là que vois-je ?!

Cet article : "Petits boulots ", que je vous laisse découvrir... ça se passe de commentaires, ceux de Pierre Haski sont suffisamment éloquents.

Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais moi ça me laisse plus que perplexe... !

A ceux que ça intéresse, je conseille "Les cygnes sauvages" (de Jung Chang), que j'ai terminé il y a peu de temps, et qui fut longtemps interdit en Chine... 

L'auteur y raconte la vie de sa famille en Chine de 1920 à nos jours.

Son récit nous en apprend beaucoup sur les horreurs que les Chinois ont pu subir jusqu'en 1960, et aide à comprendre un peu mieux la Chine d'aujourd'hui...

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9 juin 2005 4 09 /06 /juin /2005 00:00

Au marché de TianQiao mardi, il y avait donc pas mal de petits poissons d’aquarium...

 

 

J’ai tout de suite repéré ceux-ci, originaux par leur couleur et leur forme, avec leurs toutes petites nageoires latérales qui leur donnent une allure de petits hélicoptères !

 

 

 

Leur aspect tout gonflé et rond leur a même valu le surnom de « Xiao Miànbāo », c’est à dire « petits pains » de la part de Wang Laoshi, notre prof. de chinois (il n’y a qu’à voir la tête des petits pains chinois pour comprendre ! :o) ).

 

 

Et comme le bocal-aquarium était vide depuis notre retour de Taiwan (décès malencontreux des poissons rouge et noir malgré les soins attentifs de Chris qui leur mettait même de l’eau purifiée... !), j’ai craqué et Chris a eu la surprise, en rentrant, de trouver ça :

 

            

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8 juin 2005 3 08 /06 /juin /2005 00:00

Hier, l’association « Pékin Accueil », organisait une journée découverte sur un marché pékinois.

 

 

Je m’étais dit que c’était une bonne idée pour voir de nouvelles têtes, découvrir un peu les alentours de Pékin, et pouvoir ainsi y retourner avec Chris si ça en valait le coup.

 

 

 

 

La rendez-vous est fixé à 08h30 devant le Lycée Français.

 

 

A 09h00 nous sommes une petite trentaine réunie sur le trottoir, et après avoir rapidement expliqué aux chauffeurs la direction à prendre, nous nous répartissons dans les voitures. C’est parti !

 

 

 

 

Une petite demie-heure de route et nous arrivons à TianQiao, qui signifie littéralement « pont du ciel », et qui est également appelé le « marché aux oiseaux », parce que oui, on y vend des oiseaux, mais pas seulement... !

 

 

 

 

En effet, après avoir franchi le « pont du ciel », nous découvrons tout d’abord un stand un peu kitch de compositions de roches poreuses, de couleur ocre, qui développent une végétation surprenante lorsqu’elles sont maintenues en milieu humide.

 

 

A côté, un autre stand de plantes, cactus, bonsaï etc...

 

     

 

 

 

 

Une premiere allée, et nous découvrons alors des cerf-volants. La « boutique » en est pleine à craquer et on apprend qu’il est même possible de faire faire SON cerf-volant sur mesure, aux dimensions, couleurs et motifs souhaités.

 

 

Si ce n’est pas de la haute couture, ça !

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin, l’atelier d’instruments de musique traditionnelle : instruments à cordes principalement, mais aussi une sorte de castagnettes chinoises dont l’artisan a pris un malin plaisir à nous faire la démonstration.

 

 

 

 

                       

 

 

 

 

Attirées par les bruits, nous continuons notre visite... et dans l’allée suivante, nous découvrons des grillons aux mensurations incroyables !

 

           

 

 

 

Certains sont enfermés dans une boîte prêts à être vendus, d’autres dans de petites cages... et d’autres encore ne sont pas enfermés du tout. Je sais... les petites bêtes ne mangent pas les grosses mais je ne compte pas m’éterniser sous ce parasol... vite, une photo et je file !

 

 

 

 

Suivent des blattes, naviguant au milieu des déchets, disposées dans une caisse de polystirène, là pas de photos, pas pu m’arrêter... :-p, ainsi que des petits scorpions.

 

 

 

 

J’inspecte mes bras, mes jambes, mon dos comme je peux, je me passe la main dans les cheveux, c’est bon, pas de bête à l’horizon, il semblerait que tout le monde soit resté à sa place, ce qui est une très bonne chose. Allée suivante !

 

 

 

 

Place aux oiseaux ! Perruches, perroquets, jolies cages de bois artisanales, K7 audio de « ni hao » (« bonjour » en mandarin) à passer en boucle à son ménate...

 

 

Des cages remplies de chatons et de chiots sont empilées, des lapins sont également entassés à côté.

                        

 

 

 

Au détour de la dernière allée, je manque de mettre les pieds dans une boîte contenant des petites cailles... la moitié en mauvaise état se fait piétiner par l’autre.

Ainsi va la vie en Chine, pas de pitié pour son voisin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour finir un magasin de théieres artisanales de toutes tailles et de toutes sortes, encore des oiseaux, un marchand de tabac et des poissons d’aquarium...

 

         

 

 

 

Voilà de plus près 2 espèces que l’on retrouve beaucoup ici dans les animaleries : un premier, à gauche, dont je ne connais pas le nom, le « poisson rouge aux yeux exorbités » :

 

 

 

 

           

 

 

 

 

Et un deuxième, le poisson « koi », avec sa mise en plis. Ceux-ci sont tous rouges, mais il en existe d’autres dont le corps est blanc et la « choucroute » sur la tête rouge, c’est tout de suite plus édifiant (je n’ai pas dit effrayant :-) ).

 

 

Il est désormais l’heure de manger. Nous nous retrouvons dans une petite gargotte non loin du marché et déjeunons rapidement de brochettes épicées, riz frit, légumes « façon ratatouille » et jiaozi.

 

 

 

 

Il faut se dépêcher, le spectacle ne va pas tarder à commencer !

 

 

 

 

 

 

 

En effet, l’excursion de la journée devait se terminer par un spectacle « mandchou ».

 

 

Il s’agit là du peuple originaire de « Mandchourie », région du nord-est (« Dongbei ») au lourd passé historique, appartenant de nouveau à la Chine depuis 1945.

 

 

La particularité physique des mandchous réside dans la forme de leur crâne, particulièrement plat à l’arrière.

 

 

Sous ce chapiteau installé à l’intérieur même de TianQiao, maîtres et élèves s’entraînent tous les jours à la même heure, et sont ravis (et le montrent !) lorsque des visiteurs viennent assister à l’entraînement qui se transforme alors en spectacle.


Sous l’oeil de son vieux maître (« laoshi »), âgé de 82 ans, un jeune garcon, entouré de deux dragons, se livre à la danse du dragon : saltos, sauts perilleux, dressage mimé des dragons...

 

           

 

 

 

Vient le tour d’une dame d’un certain âge qui fait rouler une barre de fer « musicale » sur ses bras, son dos, hop ! sous la jambe, toujours avec le sourire. Quelle adresse !

 

 

Elle se met ensuite à jongler, puis à faire tenir en équilibre un verre perché sur 2 bâtons qu’elle tient dans sa bouche, et enfin à faire tourner une balle sur un parapluie.

 

 

 

 

         

 

 

 

 

Petite transition... après quelques exercices de respiration, un jeune homme avale une boule en métal, puis la recrache ! Et fait de même avec l’épée qu’il s’enfonce copieusement dans le gosier !

 

          

 

 

 

Deux autres manquent ensuite de se transpercer la gorge...

 

  

 

 

 

Revient le jeune garcon du début.

 

 

Il s’exerce maintenant au lancé avec un gros pot en faïence qu’il rattrape avec adresse soit à la main, soit sur sa tête !

 

 

 

 

         

 

 

 

 

S’enchaînent ensuite quelques démonstrations de "lutte mandchou", ancêtre du judo...

 

 

 

Les poids plume...                                               Au tour du vieux maitre de 82 ans... !!

            

 

 

 

 

Pour finir sur le clou du spectacle, le lancé de bannière !

 

 

50kg qu’ils lancent en l’air et rattrape sur un doigt, sur la tête, qu’ils s’échangent entre eux ou encore font tourner à vive allure !

 

 

 

            

 

 

 

Impressionnant spectacle à ne pas rater... !

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8 juin 2005 3 08 /06 /juin /2005 00:00

Lundi soir, les « partenaires » chinois de Chris nous ont invité à dîner... où ça ? je vous le donne en mille, dans un restaurant... chinois.

 

C’est systèmatiquement le cas lorsque nous mangeons avec des Chinois.

 

En général, même, ils prennent le soin de réserver une table de peur d’atterrir dans un restaurant "continental" (disons qu’ils ne sont pas spécialement fanatiques de notre gastronomie, savent pas ce qui est bon...).

 

 

La plupart des restaurants chinois (et beaucoup de restaurants asiatiques), pour ne pas dire tous, sont agencés de la manière suivante : une salle de restaurant où l’on trouve plusieurs tables, puis au fond ou à l’étage, des petites pièces privatives agrémentées d’une table ronde et de son plateau tournant.

 

En effet, les chinois apprécient tout particulièrement de partager leurs repas dans l’intimité (que faut-il penser des salles privées des boîtes de nuit ? :-p), reclus dans ces petits salons, à l’abri des regards des autres clients... (de même concernant les vitres de leurs voitures entièrement teintées en noir ; vivons heureux, vivons cachés ?).

 

 

Bref, nous nous retrouvons alors dans une de ces petites pièces, séparée des autres par un mur fait de bois ajouré et de papier de riz (intimité somme toute relative, donc) et nous nous installons tous les 7 autour de la table.

 

 

Chacun prend sa place, et dîner « d’affaires » à la chinoise oblige, Chris se retrouve à côté du chinois le plus haut placé dans la hiérarchie de l’entreprise (en l’occurence le directeur), moi à sa gauche, puis suivent les autres employés (ajoint à côté du directeur etc...).

 

 

Sont disposés devant chaque convive : une paire de baguettes, une petite assiette, un petit « verre » à thé, un bol (pour le riz ! :) et la soupe), ainsi qu’une cuillère chinoise.

 

 

Tout d’abord, on commence par s’essuyer les mains avec la serviette humide (et froide) sagement roulée sur son support en faïence.

 

 

 

Voilà qui est fait, nous pouvons attaquer.

 

En Chine on commande plusieurs plats que l’on partage avec la tablée... d’où le plateau tournant : il faut que les plats puissent être accessibles à tous !

 

 

On nous sert alors le thé (à volonté), puis en guise « d’entrée » : des cacahuètes pimentées, de gros haricots marrons servis froids marinés dans du vinaigre, d’autres cacahuètes elles aussi marinées dans le vinaigre, une salade de fruits copieusement arrosée de sauce cocktail (?!), et des petits pois sautés accompagnés de jambon et largement épicés.

 

 

Vient alors le tour des plats de résistance : méduse (au vinaigre toujours, d'où la couleur marron), canard, tofu mariné-mou-gluant et légumes croquants (contraste intéressant, on va dire...), un plat de brocolis à l’ail, un autre de céleri à l’oignon, des nouilles chinoises, un poisson entier que l’on a fièrement exhibé devant nos yeux lorsqu’il était encore vivant... j’en passe et des meilleurs !

 

         Tofu mariné...                                        Nouilles chinoises...

                      

 

 

J’oubliais presque les jiaozi (vous vous souvenez ??), cuits à la vapeur cette fois-ci, baignant allègrement dans un bouillon parfumé au céleri.

 

                          

 

Nous commencions sérieusement à caler, et nos hôtes voyaient ça plutôt d’un bon oeil : pour s’assurer que tout le monde a bien mangé à sa faim en Chine, il doit toujours rester à manger sur la table à la fin du repas !

 

 

Et pour finir, toute en légèreté, bien sûr :-p : des petits « rouleaux de printemps » frits et plats (et gras !), porc et légumes.

C’est leur nom ici, mais ils ressemblent plus aux nems que l’on trouve en France...

 

Il y avait également des petits pains blancs au sésame farcis de viande, cuits à la vapeur, et d’autres magnifiquement orangés, à base de potiron et fourrés d’une pâte de haricot rouge, vapeurs eux aussi, mais pas diététiques pour autant ! :o)

 

                        

 

                        

 

 

Quel festin, n’est ce pas !

 

 

Tout cela largement arrosé à la bière... le jeu consistant à trinquer une bonne quinzaine de fois tout au long du repas (on trouve toujours un bon pretexte, « à la bonne réalisation du projet », « à la réunion de demain », « à ta nouvelle cravate »...), dans le but de faire boire l’invité et de le saouler, tant qu’à faire, c’est tellement plus drôle...

 

 

Mais c’est le pauvre Jade, de son nom chinois Wancheng, qui fut pris à son propre jeu !

 

Voilà comment cela se déroule.

 

L’un d’entre eux lève son verre, lui tape 2 fois les fesses sur le plateau en verre (au verre ! c’est la règle...) puis boit.

 

A plusieurs reprises, les autres ont eu le malheur de lancer un joyeux « cul sec !!! » à Jade, qui l’a pris au pied de la lettre, et pour ne pas « perdre la face » celui-ci a descendu son verre d’un seul trait !

 

                                 Jade, au centre de la photo...

 

De manière générale les Chinois ne tiennent absolument pas l’alcool, et le malheureux Jade s’est retrouvé rouge-écarlate au bout de 2 verres.

Il riait de plus en plus et nous avons trouvé plus raisonnable de partir du restaurant avant qu’il ne vire au violet... ! :)

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2 juin 2005 4 02 /06 /juin /2005 00:00

Qui n’en veut de mon jus d’asperge ?

 

Je vous ai vu ! Ne faites pas la grimace, pas tout de suite... :)

 

Je vous ai ramené ce délicieux nectar de mon excursion au Carrefour de Taipei...

 

C’était l’étagère la plus fournie, juste entre le Coca et le jus d’orange, au moins 4 marques différentes et disponibles dans tous les conditionnements possibles.

 

 

Au premier coup d’oeil je n’avais pas remarqué la pin-up... et j’ai commencé à me demander ce que ces Taiwanais pouvaient bien cuisiner avec du jus d’asperge.

 

C’est quand je l’ai aperçue dans son maillot de bain bouffant s’aprêtant à déguster son jus, tout sourire, que j’ai compris que ce n’était pas pour cuisiner mais bel et bien à boire.

 

 

 

 

Alors voyons voir, ça doit être très rafraîchissant cette affaire... la demoiselle à 4 pattes est sur la plage, il a l’air de faire drôlement chaud, un léger courant d’air (chaud lui aussi) balaie ses cheveux en arrière, et le verre à cocktail est largement rempli de glaçons... mmmmmmmm.

 

 

Bref, vous avez hâte de savoir, je me tais un peu, goûtons plutôt...

 

Je remplis le verre de glaçons... La couleur est sympa, je m’attendais à un truc entre le vert et le gris... ça a la couleur du pastis, oui bon un pastis avec beaucoup beaucoup d’eau, d’accord.

 

 

 

 

Chut, je goûte.

 

Mais dites-donc ?!?! C’est sucré cette affaire !!

 

Ca n’a même pas le goût d’asperge, un léger arrière-goût peut-être... quelle drôle de chose ! Même pas recyclable pour la cuisine.

 

 

Chris aime bien, mais il n'ira pas non plus jusqu'à finir la canette... je trouve ça quand même drôlement sucré.

 

Ce n’est pas vraiment mauvais, le goût est particulier, je ne saurais pas dire à quoi ça ressemble... à rien d’autre qu’à du jus d’asperge sucré, sans doute...

 

 

Et maintenant, nous saurons bientôt si ce jus trafiqué contenait de l’asparagine amino-acide...

 

Hum mmm, ça vous intrigue ? ;-)

 

--->  http://dispourquoipapa.free.fr/homme/ho0047.htm

 

Si jamais vous en croisez, tentez toujours l’expérience !

(du jus d'asperge pas de l'asparagine amino-acide... enfin faites ce que vous voulez après tout :-p ).

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1 juin 2005 3 01 /06 /juin /2005 00:00

Mais où ai-je donc la tête... voilà plus de 2 mois que nous consommons nos 2kg de mangues hebdomadaires et pas même un article sur ce fruit pour lequel je voue une passion inconsiderée.

 

 

Allez, je me rattrape, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la mangue (comment ça non ? mais si...). Vous n’allez pas être déçus du voyage ! :)

 

 

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi tout ce que je connaissais de la mangue en France c’était un gros fruit aux couleurs verte et rouge-orangée au goût insipide et tellement acide qu’à la limite de l’immangeable (en même temps je n’avais encore jamais mis les pieds chez Tang, vous savez, les frangins du 13ème...).

 

 

C’est donc au Mexique que je découvre vraiment le goût incomparable, onctueux, fondant, sucré et délicieusement parfumé (et addictif !!), de la mangue.

                         Marché de Cholula... vous voyez la montagne orange au dessus des bananes ?!

 

Au prix de 6 pesos le kg (environ 0,50euros) je sombre rapidement dans l’addiction pathologique (je vous le disais...) et après une cure quasi quotidienne de 2 ans... le sevrage fût particulièrement cruel et difficile !

 

(malins ces Mexicains... flanquée d'un baton, plus facile pour la manger ! mauvais exemple, celle-ci était filandreuse :-p)

 

Je fais alors découvrir à Chris la fameuse mangue « mexicaine », il tombe sous le charme à son tour... et quelle surprise en arrivant à Pékin lorsque nous découvrons des étals entiers de mangues ! (en moyenne 12RMB le kilo, 1,20euros)

 

 

 

  

 

Comment ça, le Mexique n’a pas l’exclusivité de la petit mangue orange au goût si fabuleux (il s'agit en l'occurrence de la variete ataulfo) ??

 

Loin de la... lisez plutôt ça :

 

 

« Fruit du manguier, arbre qui serait originaire de l'Inde, la mangue est cultivée depuis près de 6 000 ans. Pendant longtemps, elle fut connue seulement en Asie.

 

Les explorateurs portugais l'introd

 

uisirent au Brésil au début du XVIIIe siècle, puis elle se répandit graduellement à travers le monde.

 

Les Portugais la nommèrent manga, une transformation de man-gay, son nom en tamoul, langue du sud-est de l'Inde. Aujourd'hui, l'Inde, le Mexique, le Pakistan et la Thaïlande sont parmi les plus grands producteurs de mangues. »

(http://www.servicevie.com)

             Plantations de manguiers au Mexique

 

Bref, il en existe plusieurs variétés, évidemment, plus de 1000 pour tout vous dire !

 

La taille de la mangue peut varier de 3 à 25 cm, et son poids de 250gr et 1,4 kg.

 

Elle peut être ronde ou ovale, et sa peau, lisse et mince, peut être verte, jaune ou écarlate, teintée de rouge, de violet, de rose ou de jaune orangé.

 

Sa chair jaune orangé est souvent douce comme celle de la pêche, ce qui lui a valu le surnom de «pêche des tropiques».

 

               (en haut: une grosse de plus d'1kg ! en dessous mangue de taille moyenne...)

 

Elle adhère en son centre à un noyau blanc de forme aplatie qui peut faire penser aux os de seiche que l’on trouve parfois sur les plages !

 

- Comment choisir une mangue ?

 

Elle doit être souple sous la pression du doigt, la peau lisse, sans meurtrissure, parfumée. La couleur de la peau varie selon la variété de mangue : ce n'est pas un signe de maturité ni de qualité du fruit.

 

 

- Comment manger une mangue ?

 

On peut l'incorporer aux salades de fruits, aux céréales et aux sorbets...

 

On peut également la transformer en coulis, en confiture. Certains la trouve même délicieuse avec la volaille, le canard et le porc.

 

Et en Inde, la mangue verte est un ingrédient de base pour les traditionnels chutneys.

 

 

Mais nous, c’est encore comme ça qu’on la préfère :

 

                               Nature !

                                      

                                        Ou encore...

 

A savoir :

- La mangue est une excellente source de vitamine A (à poids égal, 20 fois plus que l’orange !) et de vitamine C.

 

- Ne pas mordre à pleines dents dans la mangue, mais d’abord l’éplucher soigneusement.

 

D’une parce que c’est pas bon, et de deux, certaines personnes peuvent être allergiques aux latex (latex blanc) que contient sa peau.

 

- Ne jamais la conserver au frigo.

 

Bonne dégustation ! ;-)

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